BALI, le sud Kuta et Nusa Dua

PADANGAI, à l’est de BALI

l'arrivée à Padangbai

Nous ne visiterons pas le port de Padangbai, pourtant sympa…, je me contente de quelques photos prises à l’arrivée et nous partons directement pour Kuta , un bon plan avec d’autres touristes en voiture privée…climatisée…oui !...ça change…

Le sud de BALI, KUTA

KUTA: je n'aime pas cette ville, impersonnelle, rues pleines de touristes, boutiques, restaurants et bars...mais je reconnais que sa plage est belle. C'est la plus vaste et grandiose de l'île, elle s'étend sur des kilomètres et des kilomètres. Les couchers de soleil y sont souvent sublimes. Je ne m'y suis pas baignée car c'est une plage à rouleaux, idéale pour le surf.

 NUSA DUA, au sud de Kuta et de Bali

Journée super où je me randonne seule.  

Au fond, Gegar Beach

Deux promontoires coiffés chacun d’un temple. Nusa Dua a été créé dans les années 70 pour concurrencer les grands complexes balnéaires construits dans le monde, c’est un endroit un peu coupé du reste de l’île.

Je me suis promenée au sud de Nusa Dua, baignade comme j’aime sur une belle plage calme et chaude, Gegar Beach, sans beaucoup de monde, suivi d’un p’tit bain de soleil…ça fait du bien à 2 jours de reprendre l’avion !

Pandawa Beach

Puis promenade très longue encore plus au sud en espérant voir des balinais ramasser les algues…Dommage, le vent est fort, ils ne travaillent pas mais je vois une superbe plage, Pandawa Beach, connue seulement par les touristes indonésiens ou asiatiques.

Jolie rencontre avec un balinais qui m’invite à boire un verre, me présente sa femme qui prépare des offrandes pour une cérémonie hindouiste demain. Il me remonte jusqu’à Nusa Duo avec son scooter…Bali a énormément changé en dix ans…ça me fait mal tout ce tourisme…je suis contente de voir que, malgré tout, les balinais gardent leur joli sourire et restent toujours aussi accueillants !

Balade au nord de Nusa Dua (encore dix km dans les pattes…), sympa, le long de la mer, belles plages, plein de cerfs-volants, de beaux hôtels, des p’ts temples, un concert de gamelan, un beau coucher de soleil…le pied !

gamelan

Demain, dernier jour entier à Kuta, baignade, balade le long de la mer, un dernier coucher de soleil, quelques achats avant de reprendre l’avion…Un beau voyage encore!...

LOMBOK: le centreTetebatu, le sud Kuta, vers le sud Penujak, l'ouest Lembar

LE CENTRE DE LOMBOK:

TETEBATU

un bemo où nous voyageons en bonne compagnie

Nous quittons les jolies îles Gili et, après le bateau, un mini bus, un bus et un bemo, nous arrivons à Tetebatu…ouf…en très fin de matinée.

Tetebatu se situe au centre de Lombok, au milieu d’un paysage magnifique de rizières et de plantations de tabac, sur les flancs fertiles du mont Rinjani. La région de Tetebatu est un véritable grenier alimentaire, sillonnée de ruisseaux et de cascades, de forêts peuplées de singes et parsemée de villages traditionnels.

Superbe balade dans les rizières.

 

 

 

 

 

Balade dans le parc national, dans la forêt avec plein de singes plutôt sauvages, jusqu’à une très belle cascade.

 

 

 

 

 

 

 

Visite aussi d’un séchoir à tabac : très haut bâtiment en briques avec beaucoup « d’étages » constitués de poutres en bambou où ils posent les feuilles de tabac ; ils brûlent du bois pendant une semaine tout en bas du bâtiment ; il faut trois mois pour que sèche le tabac.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi près de Tetebatu des villages spécialisés dans la vannerie et la poterie (noire) ; je m’y suis promenée mais je n’ai pas pu les voir travailler à cause des trois jours fériés (fin du ramadhan). Mais nous avons profité de la fête au village pour la fin du ramadhan :défilé nocturne avec des chars tirés par des motos ou des motoculteurs, jeunes filles en blanc avec des flambeaux, hommes sasaks costumés brandissant des lances, prières et chants toute la nuit…j’ai quand même très bien dormi. Le lendemain, défilé jusqu’à la mosquée avant de rendre visite à toute la famille.

 

 

LE SUD DE LOMBOK:

KUTA

Une baie en forme de croissant, une mer turquoise avec une immense étendue de sable blanc cernée de promontoires coniques, relativement peu de touristes, des pêcheurs et une dizaines d’autres baies identiques à côté sur un fond de collines déchiquetées et arides ponctuées de bananeraies et de rizières et de cocoteraies…voilà, vous avez un aperçu de Kuta! Hélas, les choses risquent de changer, un nouveau aéroport a été créé et des projets immobiliers naissent…En attendant, j’en profite…

la plage de Kuta



grenier à grain

Longues balades en bord de mer, à l'est comme à l'ouest de Kuta, sur quelques dizaines de km, baignades et visite des villages sasaks alentour…de quoi faire !
 

La région, avant l’arrivée des touristes, était très pauvre. Elle le reste pour beaucoup de gens ! J’ai vu beaucoup de locaux demander de l’argent mais heureusement aussi des habitants très contents de partager deux mots, un sourire. Jolie rencontre, entre autres, avec une famille de pêcheurs qui m’a invité à boire le café et à manger de délicieux gâteaux.

Quand je me suis promenée longuement sur la côte ouest, j’ai traversé beaucoup de petits hameaux aux maisons traditionnelles et vu un homme qui refaisait son toit en chaume. J’ai été surprise du nombre impressionnant de casseurs de caillou (à la masse ou mécaniquement), ils cherchent de l'or et forent le sol.

J’ai encore pris plaisir à rencontrer les paysans qui travaillaient dans les rizières : le piochage après la récolte(dur, dur !...), l’égrainage manuel du riz...

Les plages sont magnifiques, dommage souvent un peu agitées.

la superbe plage de Mawun

le marché effervescent du dimanche

Kuta, j’ai aimé, j’ai pris un plaisir fou à randonner…et aussi à manger car les restos à Kuta sont bons, ça change du mie goreng. Un gentil cuisinier m’a même accepté dans sa cuisine pour me montrer comment cuisiner un curry aux légumes (un peu différent de celui qu’on m’avait expliqué en Thaïlande) et des crevettes avec une sauce sucrée à l’ananas…Hum !

mie goreng

 

vers le sud : PENUJAK

 

 

 

Village de potiers traditionnels, sur la route de Kuta. Visite d’un atelier où le potier ne travaille pas avec un tour mais avec la technique du colombin. Le four est bas, en brique et les poteries en argile rouge sont posées sur un feu de bois puis recouvertes de chaume…intéressant

 

 

 

à l’ouest dans les environs de Mataram : LEMBAR

 C’est le port principal de Lombok pour les ferries et les tankers. Balade agréable sur le port, soleil rasant, des bras de mer azur entourés de hautes montagnes verdoyantes, sympa…

 

 

 

 

Après une nuit calme dans le seul hôtel du village, nous quittons Lombok pour Padangbai sur l’île de Bali. Le voyage se passe bien, 4 heures de traversée tranquille en voyant souvent d’autres îles. Hélas, alors que tout s’annonçait bien (je pensais que la traversée durait 6 heures…), le bateau stoppe sans explication, à quelques minutes seulement de l’arrivée. Impossible de savoir ce qui se passe, ferry  malade ??? Finalement …le ponton d’arrivée est cassé depuis…la veille…X bateaux attendent la fin de la réparation….On attend…4 heures !...

Donc, changement de plan. Nous ne visiterons pas le port de Padangbai, pourtant sympa…et partons directement pour Kuta (un bon plan avec d’autres touristes en voiture privée…climatisée…oui !...ça change…

 

Lombok: les îles Gili

Au nord ouest,

LES ILES GILI

Trois petits atolls ourlés de superbes plages de sable blanc avec une faune marine exceptionnellement riche et colorée croissant dans une eau translucide, vous imaginez le tableau !.... La fréquentation touristique augmente mais pas d’embouteillages ni de gaz d’échappement car on y circule qu’à pied, vélo ou carriole à cheval. Gili Trawangan est la plus développée touristiquement(bars, restos, clubs de plongée), Gili Meno petits marais au centre de l’île, très tranquille, enfin Gili Air, la plus proche de Lombok, tranquille et verdoyante.

GILI AIR

notre bateau

J’ai choisi de me poser à Gili Air car l’ambiance générale est paisible, les plages belles. Nous nous y rendons en bateau, 25mn de traversée, après quelques déboires car il n’y a plus de transport maritime public après 11h du matin… Grâce à la rencontre avec Ali, un charmant étudiant du coin, nous échappons à l’arnaque du bateau privé hors de prix et après négociations avec le capitaine, nous faisons la traversée à moindre prix avec des locaux.

Avec Ali

L’île est couverte de cocotiers et ses habitants tiennent à conserver les coutumes locales ; la noix de coco et la pêche restent, malgré le tourisme, des sources vitales de revenus.

Bungalows pour touristes

Il reste encore des maisons traditionnelles et les nouvelles constructions respectent l’environnement.

maison traditionnelle

Je me suis baladée en long, en large, et en travers et fait le tour aussi par les plages. Enfants faisant voler leurs cerfs-volants, vaches tranquilles dans les plantations de cocotiers, chants d’oiseaux, …tout est bien calme à l’intérieur des terres.

l'embarcadère

Sans oublier la baignade dans la mer chaude, calme et translucide et de beaux couchers de soleil en sirotant un thé…bien du plaisir !

GILI MENO

Une journée de balade bien agréable, avec baignades bien-sûr et bain de soleil sur des plages paradisiaques !. De même taille que Gili Air, Gili Meno est l’île la moins touristique. Dotée du sable le plus fin des Gili, elle est pourtant la plus tranquille, sans doute à cause de son petit lac salé autrefois impaludé. A l’intérieur des terres, plantations de cocotiers et habitations éparses. Peu de bungalows pour touristes, plutôt rustiques, on peut y jouer les Robinson Crusoé…

J’ai visité aussi un couvoir à tortues : un ensemble de petits bassins remplis d’eau filtrée dans lesquels s’ébattent des bébés tortues. On s’en occupe pendant huit mois avant de les relâcher.

Il y a aussi un parc aux oiseaux accueillant plus de 200 oiseaux exotiques d’Asie, d’Australie et d’Indonésie et un charmant lac salé avec de la mangrove.

 

l'île de Lombok : Mataram

L’île de Lombok

Nous y accédons en ferry, de Poto Tano (à 47 km de Jelenga où nous étions en dernier lieu à Sumbawa) et arrivons après une traversée d’une petite heure et demie à Labuhan Lombok.

Lombok, « piment » en javanais, toujours dans l’archipel des petites îles de la Sonde, ses plages sont bien plus belles qu’à Bali et le tourisme y est moins pressant. Autosuffisante en riz depuis 1975, elle exporte riz et tabac, produits de la mer (vers Hong Kong et Singapour). Elle est riche en artisanat. Lombok est la terre des Sasaks (ethnie indigène musulmane peuplant 80% de l’île).

MATARAM

Après 2heures 30 de bus, nous arrivons à la capitale, encombrée et bruyante (12km, un million d’habitants, un choc après Flores et Sumbawa !...), composée en fait de trois agglomérations qui se touchent : Ampenan le port (autrefois le principal de l’île), Mataram la ville administrative et Cakranegara la ville commerçante. Sa population est composite : Balinais, Sasaks, Arabes et Chinois.
Nous visitons les deux seuls sites qui m’ont paru intéressants.

Pura Meru : érigé en 1720, c’est le temple hindou le plus grand et le plus important de Lombok, dédié à la trinité hindouiste Brahma, Vishnu et Shiva. 2 cours, un grand autel et 33 petits, 3 meru symbolisant les trois montagnes principales.

Mayura Water Palace : édifié en 1744, ce palais comprend l’ancien temple de la famille royale, lieu de pèlerinage des hindous de Lombok. Mais il n’en reste plus grand-chose à cause du combat sanglant qui s’y déroula en 1894 avec les Néerlandais. J’ai trouvé l’endroit joli, surtout au soleil couchant. On a retrouvé aussi Yan avec qui nous avons ensuite dîné.

AMPENAN

Le marché couvert : très vivant, riche en couleurs et en odeurs, on y trouve toute la nourriture typique de Lombok ! Toujours beaucoup d’animation, avec des dizaines de cidomos (carrioles à cheval) qui raccompagnent les gens dans les villages alentour après leurs emplettes.

Le vieux port : j’ai eu plaisir à me promener dans ce qui fut le plus grand port de pêche de l’île, quelques sampans colorés et parfois des bateaux au milieu des poubelles…