lundi 5 août 2013

l'île de Lombok : Mataram




L’île de Lombok




Nous y accédons en ferry, de Poto Tano (à 47 km de Jelenga où nous étions en dernier lieu à Sumbawa) et arrivons après une traversée d’une petite heure et demie à Labuhan Lombok.
Lombok, « piment » en javanais, toujours dans l’archipel des petites îles de la Sonde, ses plages sont bien plus belles qu’à Bali et le tourisme y est moins pressant. Autosuffisante en riz depuis 1975, elle exporte riz et tabac, produits de la mer (vers Hong Kong et Singapour). Elle est riche en artisanat. Lombok est la terre des Sasaks (ethnie indigène musulmane peuplant 80% de l’île).

MATARAM
Après 2heures 30 de bus, nous arrivons à la capitale, encombrée et bruyante (12km, un million d’habitants, un choc après Flores et Sumbawa !...), composée en fait de trois agglomérations qui se touchent : Ampenan le port (autrefois le principal de l’île), Mataram la ville administrative et Cakranegara la ville commerçante. Sa population est composite : Balinais, Sasaks, Arabes et Chinois.
Nous visitons les deux seuls sites qui m’ont paru intéressants.


Pura Meru : érigé en 1720, c’est le temple hindou le plus grand et le plus important de Lombok, dédié à la trinité hindouiste Brahma, Vishnu et Shiva. 2 cours, un grand autel et 33 petits, 3 meru symbolisant les trois montagnes principales.




Mayura Water Palace : édifié en 1744, ce palais comprend l’ancien temple de la famille royale, lieu de pèlerinage des hindous de Lombok. Mais il n’en reste plus grand-chose à cause du combat sanglant qui s’y déroula en 1894 avec les Néerlandais. J’ai trouvé l’endroit joli, surtout au soleil couchant. On a retrouvé aussi Yan avec qui nous avons ensuite dîné.


AMPENAN


Le marché couvert : très vivant, riche en couleurs et en odeurs, on y trouve toute la nourriture typique de Lombok ! Toujours beaucoup d’animation, avec des dizaines de cidomos (carrioles à cheval) qui raccompagnent les gens dans les villages alentour après leurs emplettes.







Le vieux port : j’ai eu plaisir à me promener dans ce qui fut le plus grand port de pêche de l’île, quelques sampans colorés et parfois des bateaux au milieu des poubelles…

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